(1ère publication février 2014)
Et oui, il y en a des pages à tourner avant que commence l'histoire .
Parfois elles sont blanches mais le plus souvent, elles sont colorées ou dessinées.
Pensons à les présenter aussi ces pages là. Elles donnent « le ton » de l'histoire qui va suivre.
Je pense tout particulièrement à « grosse colère ».
Au début du livre les pages sont rouges et à la fin, les dernières sont blanches.
Je me souviens d'un petit bonhomme qui ne lâchait plus ce livre. Il avait demandé cette histoire plusieurs fois, nous l'avions donc relu ensemble.
Et puis il avait pris le livre et il passait simplement des pages rouges aux pages blanches pour exprimer ce qui l'avait marqué :
« Il est pas content, il est content, il est pas content, il est content... Et puis voilà maintenant c'est bon, il est content » fermeture du livre et choix d'un autre ouvrage...
Ou bien encore, cet enfant devant les tétines sur fond bleue dans « la tétine de Nina ». Sa maman et sa mamie m'expliquaient avec fierté « et oui, maintenant c'est un grand, il n'a plus de tétine ! Vous comprenez, on lui a pas trop laissé le choix, ça abîme les dents. »
Petit bonhomme lui, est resté sur ces dessins de tétines, il ne voulait surtout pas tourner les pages pour lire l'histoire. Ces pages là suffisaient largement à la sienne d'histoire!
Si on prend le temps d'observer : que d'aventures avant même le commencement d'une lecture !
Et oui, il y en a des pages à tourner avant que commence l'histoire .
Parfois elles sont blanches mais le plus souvent, elles sont colorées ou dessinées.
Pensons à les présenter aussi ces pages là. Elles donnent « le ton » de l'histoire qui va suivre.
Je pense tout particulièrement à « grosse colère ».
Au début du livre les pages sont rouges et à la fin, les dernières sont blanches.
Je me souviens d'un petit bonhomme qui ne lâchait plus ce livre. Il avait demandé cette histoire plusieurs fois, nous l'avions donc relu ensemble.
Et puis il avait pris le livre et il passait simplement des pages rouges aux pages blanches pour exprimer ce qui l'avait marqué :
« Il est pas content, il est content, il est pas content, il est content... Et puis voilà maintenant c'est bon, il est content » fermeture du livre et choix d'un autre ouvrage...
Ou bien encore, cet enfant devant les tétines sur fond bleue dans « la tétine de Nina ». Sa maman et sa mamie m'expliquaient avec fierté « et oui, maintenant c'est un grand, il n'a plus de tétine ! Vous comprenez, on lui a pas trop laissé le choix, ça abîme les dents. »
Petit bonhomme lui, est resté sur ces dessins de tétines, il ne voulait surtout pas tourner les pages pour lire l'histoire. Ces pages là suffisaient largement à la sienne d'histoire!
Si on prend le temps d'observer : que d'aventures avant même le commencement d'une lecture !